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Page:Rolland - Beethoven, 1.djvu/110

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BEETHOVEN


le guerrier, à bout de souffle, essaie, n’a plus la force même de se soulever ; le rythme de la vie s’interrompt, va s’éteindre… Déjà, l’on n’entend plus — trémolo assourdi des cordes dans le silence — que le bourdonnement du sang fiévreux dans les artères… Soudain, sur ce rideau de brume pourpre qui vacille, pianissimo reprend l’appel de la destinée.