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BEETHOVEN

La conclusion répond au portique. Même noble frise souriante, comme un cortège du Parthénon. Et, pour la fin, après un bruissement d’ailes de pigeons (mes. 293 et 295), et leur envolée pp., les grands accords en mi bémol ff., comme les majestueuses colonnes de l’entrée.


    ven a démontré que le mi bémol et l’ut majeur sont deux de ses trois tonalités préférées pour les marches solennelles, (la troisième étant le ré majeur). L’ut majeur est plus particulièrement la tonalité de la joie. C’est celle que Beethoven avait attribuée à « la gaieté ». — Le mi bémol majeur exprime les « feierlichen und graziös-lieblichen Stimmungen », la grâce et la majesté. (Cf. Paul Mies : Bedeutung der Skizzen Beethovens zur Erkenntnis seines Stiles. » (pp. 59-160).