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Page:Rolland - Beethoven, 5.djvu/282

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BEETHOVEN

[partition à transcrire]
Cf. Nottebohm, II, pp. 9-10).

La charge de cavalerie est lancée. — Revenons maintenant à l’exposé de l’œuvre, telle qu’elle a été fixée pour des siècles.

Les meilleurs analystes de la technique Beethovenienne, Vincent d’Indy et Walter Riezler, ont grande satisfaction à constater que, dans ce quatuor qui sort des règles et tient plus de la Suite que de la Sonate, le morceau final, du moins, rentre dans la forme (et Riezler ajoute) dans le caractère même de la Sonate. Vous en trouverez dans leurs excellents livres l’autopsie, qui peut servir aux apprentis, car il est bon, pour la pratique, qu’ils sachent démonter et remonter les rouages. Mais cela a peu à nous apprendre. Il est naturel que, pour s’exprimer, Beethoven ait emprunté le langage de son temps. Il est plus important de chercher à quoi lui sert le langage qu’il emploie. Et, du point de vue technique même, les irrégularités qu’il a introduites dans la forme adoptée, nous apprennent plus sur sa pensée que son acceptation plus ou moins complète des règles. En ce sens, Riezler fait une remarque intéressante : — Les proportions du morceau de