Page:Rolland - Jean-Christophe, tome 9.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

161
LE BUISSON ARDENT

— Mais il meurt de faim, cria Braun.

La femme sortit, revint avec une tasse, le fit boire. Braun lui soutenait la tête. Christophe reprenait vie ; mais la fatigue était plus forte que la faim ; à peine la tête remise sur l’oreiller, il s’endormit. Braun et sa femme le veillèrent ; puis, voyant qu’il n’avait besoin que de repos, ils le laissèrent.