Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 4.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Il arrivait au bas de l’escalier. La concierge l’arrêta :

— Il s’en est fallu de peu !… Votre maman est blessée…

Il n’écouta rien de plus. Il montait, quatre à quatre, l’escalier. Ce fut Sylvie qui ouvrit. Le visage sévère… Il dit, essoufflé :

— Maman ?…

Elle dit :

— Tu te décides à rentrer ?… Tout le jour, on t’a attendu.

Il la repoussa, sans égards, et passa.

Il ouvrit la porte de sa mère. Elle était couchée, la tête enveloppée. Il balbutia un cri. Elle, qui vit son émoi, se hâta de lui dire :

— Ce n’est rien, mon petit… Je suis sotte. Je suis tombée…