Page:Rolland - L’Âme enchantée, tome 4.djvu/83

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crisie. Il la flairait partout, — et d’ailleurs, jusque dans la vérité)… Aussi, avait-il été ravi de la maîtresse nasarde, appliquée au visage de la gluante tribu par la poigne d’Annette, qui se décollait d’eux, en laissant leur Roger de baudruche dégonflée, le nez dans l’eau. À l’affût des cancans, il n’avait pas peu contribué à colporter celui-là, à la rage rentrée des Brissot, qui affectaient de n’en rien savoir. C’était un de ses bons souvenirs ! À distance, il lui semblait que, dans cette excellente farce, d’entente ils étaient deux : lui et Annette. Aussi, en savait-il gré à la gaillarde fille. (C’est ainsi qu’il la voyait). Sa nouvelle aventure le trouva indulgent… Cette Rivière !.,. Quelle Gauloise !…

— Mais, dites donc. Frangipane, elle n’est plus toute jeune… Elle doit avoir… Attendez… Bah ! ça n’en est que mieux ! J’aime ça, elle a du feu… Eh bien, quoi, toute cette affaire, c’était pour aboutir à ce jeu de trou-madame ?… Qu’est-ce que la politique a à fiche là-dedans ?… Vous n’allez pas me traîner cette bonne Française devant Foutriquier-Tinville ? (Il nommait ainsi son accusateur public). Il s’en lécherait les crocs… Non, non ! Qu’elle couche avec son Viennois ! Ça fera