Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/58

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De nouveau, des coups, des coups plus forts…

De nouveau, le silence… Et voici de longues tiges d’acier qui sortent du rocher !

C’est une PERFORATRICE… Ils font le saut de carpe. La plupart courent à l’autre extrémité de la caverne. Les plus braves s’efforcent de briser les antennes d’acier, de repousser l’intrus. Mais de dessous leurs pieds, d’autres tiges surgissent : une FOREUSE… Épouvante indicible, désordre forcené pour sortir de la caverne, qu’on avait eu tant de peine à fermer. Toute trace des civilisés a disparu. Ils hurlent, s’écrasent, foulent aux pieds les femmes et les enfants, pour se frayer passage…

Ici s’affirme décidément l’énergie de Félicité Pilon. Elle joue de ses solides poings et s’escrime

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