Page:Rolland - La Révolte des machines.djvu/75

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Après quoi, les danses reprennent. Le Président, assis sur le haut de la meule, souffle dans un cor des Alpes.

Ce pendant qu’Aviette et Rominet, se promenant à l’écart, filent le parfait amour. Au loin, dans le beau crépuscule, une flûte déroule une mélodie suave, à la Debussy.

Un seul homme est resté à part de la fête, dans un coin du plateau, assis sur un rocher qui domine la vallée, l’air grognon et absorbé. C’est Marteau Pilon — l’ex-Maître des Machines. — Il n’a pu prendre son parti de cette vie de la nature, de cette vie sans machines ! (Déjà dans la scène précédente, on l’a vu considérer et rejeter avec dégoût une bêche qu’on lui tendait.) Il parle

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