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opinion sur la question délicate de l’élection des membres du Congrès aux Conseils législatifs et à l’Assemblée. Bien que je n’aie aucunement changé d’opinion sur le boycott des conseils, des tribunaux et des Écoles du gouvernement, je n’ai point de faits qui me permettent d’arriver à un jugement sur ces modifications de tactique. Je ne veux exprimer aucune opinion, avant d’avoir pu discuter avec nos illustres compatriotes qui, dans l’intérêt du pays, se sont crus tenus de recommander la cessation du boycott des corps législatifs. »

Il termine en affirmant, une fois de plus, qu’il ne combat pas les Anglais, mais leur gouvernement et leur système politique d’oppression.


Deux autres Messages, publiés au cours du mois de février, attestent que la maladie[1] ne peut avoir raison de son énergie, ni les efforts des médecins pour le tenir au repos ne sauraient l’empêcher d’accomplir son devoir de chef :

  1. Il s’en faut que, même à l’heure présente, Gandhi soit hors de danger. (Fin mars 1924.)