Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/137

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Mars était de retour, et la lumière plus longue, et les premiers chants d’oiseaux. Mais avec les jours grandissaient les flammes sinistres de la guerre. L’air était fiévreux de l’attente du printemps et de celle du cataclysme. On entendait grossir le monstrueux grondement, s’entre-choquer les armes des millions d’ennemis, amoncelés depuis des mois contre la digue des tranchées et prêts à déborder, comme un raz de marée, sur l’Île-de-France et la nef de la Cité. L’ombre