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emain !… Ceux qui viendront après
nous auront peine à se représenter
ce que ce mot évoquait
de désespoir muet et d’ennui
sans fond, dans la quatrième année de
guerre… Une telle lassitude ! Tant de fois
les espoirs avaient été déçus ! Les centaines
de demains se succédaient pareils à hier et
aujourd’hui, tous également voués au néant
et à l’attente, à l’attente du néant. Le temps
n’avait plus de cours. L’année était comme
un Styx, qui enserre la vie de son cercle aux