Page:Rolland Handel.djvu/204

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ouvre la première sonate se retrouve dans Alessandro ; l’allegro qui termine la troisième, forme un des mouvements de l’ouverture d’Athalia ; le larghetto de la quatrième a servi de second mouvement à l'ouverture d’Esther. D’autres morceaux ont été repris à des œuvres de clavier, ou à d’autres œuvres instrumentales. Les plus beaux de ces trios sont le premier et le neuvième, d’une poésie pénétrante. Dans le second morceau du neuvième trio, Hændel a utilisé, avec bonheur, un thème populaire anglais.

Les sept trios du troisième recueil offrent beaucoup plus de variété dans la coupe et le nombre[1] des morceaux. Les danses y tiennent une grande place[2]. Ce sont de véritables Suites. Elles ont été composées dans les années où Hændel était tenté par la forme de l'opéra-ballet. La musette et l’allegro de la deuxième sonate viennent d’Ariodante. D’autres morceaux graves ou pompeux sont empruntés à des oratorios : les deux allegros qui ouvrent la quatrième sonate sont détachés de l’ouverture d’Athalia. En revanche, Hændel reprendra dans le morceau final

  1. De 5 à 7 morceaux.
  2. Une gavotte termine le premier, le second et le troisième trios. Un menuet termine le quatrième, le sixième et le septième. Une bourrée termine le cinquième. On trouve en outre, deux musettes et une marche dans le second trio ; une sarabande, une allemande et un rondeau dans le troisième ; une passacaille et une gigue dans le quatrième.