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fondé en réalité par Lully. — Lully. Bibliographie de ses œuvres (p. 259). — Son esthétique. Comparaison avec celle de Péri. — Comment la tragédie française s’acheminait vers l’opéra (p. 261). L’opéra est l’expression parfaite du style Louis XIV. 11 ruine la tragédie. — Du génie de Lully; de sa gloire au dix- huitième siècle (p. 265). — Comment il a détourné la’ musique française de sa véritable voie. Quelle forme d’art musical eût mieux convenu au génie français. — Les maîtres du théâtre au dix-septième siècle en ont eu conscience. — Saint-Evremond indique le rôle que la musique aurait dû jouer sur notre scène, et l’art original qui aurait pu naître de son union avec la poésie. La tragédie avec chœurs. La comédie- ballet (p. 268). — Essais de Corneille, Racine et Molière. — Comment l’esprit français a donné naissance à l’opéra-comique. Défauts et difficultés du genre (p. 272). — Musset comprend la musique à la façon de Saint-Evremond. — Notre musique n’a pas voulu se plier aux conditions de notre génie. Elle a rarement été chez nous un art vraiment national.

CHAPITRE IX.

La décadence italienne. 275

Scepticisme et dévergondage des cours italiennes au dix-septième siècle. — Cor- ruption du goût. Palestrina supplanté par Kapsberger. Mise en scène et virtuosité. — Décadence intellectuelle. Bouffonnerie sénile des poèmes d’opéra (p. 276). Quelques livrets. Cicognini. Stampiglia. Esthétique dramatique du dix-septième siècle. Satire de Marcello (p. 280). — Corruption morale. Scandales des théâtres de Rome. Luttes d’Innocent XI et d’Innocent XII contre l’immoralité. Les papes vaincus par l’opéra (p. 281).

Les grands hommes de la Décadence. Alessandro Stradella. Alessandro Scarlatti. Leur richesse, leur beauté, leur paresse et leur vide (p. 283). — Ce que le monde doit aux Italiens; ce qu’il était en droit de leur réclamer encore. — Les Italiens ont créé le drame lyrique, esquissé toutes ses formes; tout l’art moderne s’ébau- che en eux. — Ils n’ont pas été tout ce qu’ils devaient être. La musique n’a pas eu son Raphaël.

Eclat et séduction de cette Décadence voluptueuse ; elle a pu faire l’illusion de l’âge d’or de l’opéra (p. 286).

APPENDICE AU CHAPITRE VIII.

L’opéra en Angleterre 28s

L’opéra est en Angleterre comme en France une importation italienne. — Addison et Saint-Evremond. — Pourquoi les Anglais, malgré leur génie lyrique, n’ont pas eu de drame lyrique national. Raisons philosophiques et historiques. Ce que pourrait être un opéra vraiment anglais.

Le théâtre du seizième siècle et les intermèdes musicaux. Shakespeare et la musique (p. 292). — Les Masques. Les Italiens en Angleterre. Ferabosco et Lanière. — Cornus de Milton (p. 294). — Davenant et le style « récitatif » (p. 295). — Mattew Lock. Shakespeare en musique. — L’opéra anglais semble sur le point de trouver son expression personnelle avec Dryden et Purcell.

Esthétique musicale et dramatique de Dryden. Luttes de l’esprit national contre l’imitation étrangère. — Henry Purcell. Sa vie et ses œuvres (p. 298). King Arthur et Don Quichotte. Originalité de Purcell. Le Duodrama (p. 301). — L’opéra