Page:Rollinat - Les Apparitions, 1896.djvu/143

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L'HERBE

Gloire à l’Herbe, à jamais nourricière et décor
           Des bons ruminants vénérables,
Et qui, fêtant la Vie, agrémente la Mort,
           Fleurit nos cendres misérables !
 
L’Herbe ! tapis du sol y gardant le dernier
           L’éclat profond de sa peinture !
Nappe de la lumière, écrin de la nature,
           Pendant son rêve printanier !