Page:Rollinat - Les Apparitions, 1896.djvu/63

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Tout ce qu’on dit sublime, innocent et coupable :
           Et, tel va l'homme, commençant
           Invisible larve du sang,
           Pour finir atome impalpable.

Plus d’une âme en dépit de sa croyance altière
           Demeure interdite parfois
Quand, jusqu’à son oreille, ainsi monte la voix
           De la sardonique Matière.
 
Par ces avis d’en bas qui reviennent sans trêve
           Il semble que l’on soit puni
D’avoir trop à l’avance assis dans l’infini
           La sécurité de son rêve.