Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/124

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ment…, à la rigueur, que nous la favorisions ?

Daniel sourit sans répondre. Son sourire flatta l’autre, qui reprit, après un moment de réflexion :

— Précisément, tous ces jours-ci, il n’y a pas de rencontre probable avec Cheyne… Clotilde « serait » donc forcée de créer elle-même une occasion…, à moins que nous-mêmes…

Un nouveau silence, légèrement nerveux, puis le beau-père :

— Écoute, je donnerai à dîner demain… J’inviterai Cheyne…, il viendra sûrement… Clotilde le saura tout à l’heure… Elle « aurait » ainsi l’entrevue favorable… et ne « demanderait » pas mieux, n’est-ce pas ?

— Je te remercie, répondit Daniel… Tu me rassures infiniment…