Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/17

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vie d’enfance et de jeunesse, pour le Bien[1].

Seulement, il se faut entendre. Notre conception du Bien n’est pas la conception évangélique. Nous combattons les doctrines qui veulent donner l’« Humble » comme idéal de Vertu. Nous cherchons, avec les énergiques philosophes d’Occident, à rebâtir un idéal puisé dans une plus complexe notion de la vie et de l’évolution. Nous croyons que l’Humanité peut marcher à une morale, non point radicalement neuve, mais portée à une nouvelle puissance. À ce titre,

  1. Et nécessairement choisissons-nous de préférence le Bien comme élément de Beauté.