Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/195

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avant de s’endormir, tellement que les phrases semblaient s’incruster dans la moelle de ses os.

À cette heure même, l’ouvrant par hasard, des passages le ravirent, il s’y trempa voluptueusement et se retrouva sur le perron des « Flouves, » alors que les papillons crépusculaires voletaient près de ces mêmes pages.

— Près de ces mêmes pages !

Il tourna les pages avec langueur ; elles semblaient les ailes agrandies de ces papillons des « Flouves. » Il s’échappait aussi d’elles des attitudes de Clotilde, d’Emmanuel, des métamorphoses de lumière et des rêves sur les voyages de Clarke et les Tartares Nogays.

— Quoi ! Cela m’agitait à quinze ans !

Il resta surpris, il écouta les monotonies sur les bandits de l’Ukraine, sur