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EN ANGLETERRE


C’est à Hampstead Heath, près de Londres, que j’appris à connaître la Société universelle de la Dessiccation harmonique. Par un clair après-midi de septembre, je prenais mon thé au Lion-Vert, au fond d’un jardin délicieux, à mi-côte d’une colline plantée de bruyère, d’herbe dure et d’extraordinaires chardons violets. Une brise aromatique s’élevait dans la tiédeur du jour. De petits nuages très doux jouaient à colin-maillard dans un ciel tendre, — un vol d’oiseaux migrateurs passait sur l’Occident, — de grandes colombes bleues et blanches couraient à mes pieds avec des cris de bonheur, — et il se répandait sur toute chose une grâce neuve et primitive qui parfumait mon thé et donnait une saveur incomparable à mes rôties.

De-ci, de-là, quelques bicyclistes des deux sexes goûtaient sous les glycines, avec du cresson, des winkles, du céleri, du beurre et du pain tendre.

C’est alors que la Société universelle de la Dessiccation harmonique fit son entrée. Elle n’était pas