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Page:Rosny aîné - Les astronautes - 1960.djvu/122

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xiv



ous les peuples de la Terre attendaient l’arrivée du Stellarium avec un enthousiasme trépidant. D’un pôle à l’autre, sur le flanc des montagnes, sur la plaine et dans la profondeur des forêts, les îles perdues au fond de l’étendue, la grande nouvelle était connue : on allait voir ces êtres étranges sans ressemblance avec notre espèce et qui pourtant remplissaient sur Mars un rôle comparable à celui des hommes sur la Terre.

La communication interplanétaire, assurée par des appareils plus puissants, plus subtils aussi, que lors du premier voyage, avait été étroite, précise et fréquente. Les logophones, les périodiques, racontaient des péripéties de l’invraisemblable séjour ! On savait, en somme, mais on voulait voir. D’innombrables écrans firmamentaires allaient montrer à toute la Terre le Chef Implicite et Grâce, aussi nettement que s’ils avaient vécu sous les yeux des spectateurs.