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ous avions construit, avec l’aide d’une équipe
de Tripèdes, une manière de blockhaus, sur
le plateau d’une colline, à quelques encablures
d’une région occupée par les Zoomorphes. On y dispose
d’un outillage destiné aux communications à
toutes distances, à l’observation astronomique, aux
expériences physico-chimiques, à la production d’une
atmosphère respirable et à de puissants condensateurs
d’énergie. Nous y sommes complètement à
l’abri des plus redoutables animaux martiens. Nous
eussions aussi pu y braver les légions des Zoomorphes
géants.
Il y a un contraste saisissant entre les régions où règnent les Zoomorphes et les régions où persistent la faune et la flore martienne. Le minéral seul apparaît d’une part, abstraction faite des Zoomorphes qui, eux-mêmes, semblent des minéraux doués de vie.
Une plaine infiniment désolée rejoint une chaîne de montagnes. Là-bas, point de sol meuble, rien que