Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/113

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
Percinet

Si nous nous aimions moins !Aimons-nous avec rage !
Nous sommes obligés de nous aimer, d’abord !

Sylvette.

Mais, nous nous adorons !…

Percinet

Mais, nous nous adorons !…Le mot n’est pas trop fort !

Sylvette.

L’amour peut consoler très bien d’un tel désastre !…
N’est-ce pas, mon trésor ?

Percinet

N’est-ce pas, mon trésor ?Certainement, mon astre !

Sylvette.

Bonjour donc, ma chère âme !

Percinet

Bonjour donc, ma chère âme !Et bonsoir, ma beauté !