Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/23

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Percinet

Et les réconcilie…Et me donne ta main !

Sylvette.

Ou bien, cela s’arrange ainsi que dans Peau d’Âne.
Tu dépéris, un sot médecin te condamne…

Percinet

Mon père me demande, affolé : « Que veux-tu ? »

Sylvette.

Tu dis : « Je veux Sylvette ! »

Percinet

Tu dis : « Je veux Sylvette ! »Et son orgueil têtu
Est contraint de fléchir !

Sylvette.

Est contraint de fléchir !Ou bien, autre aventure :
Un vieux duc, ayant vu de moi quelque peinture,
M’aime, envoie un superbe écuyer, en son nom,
M’offrir d’être duchesse…