Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/71

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Bergamin.

Ah ? — bien !…

Voyant les plantes que range Blaise.

Ah ? — bien !…Veux-tu rentrer ces plantes !

Blaise, ahuri, les rentre précipitamment. Pasquinot lève les yeux au ciel, hausse les épaules, et lit. Bergamin va, et vient, l’air désœuvré, finit par s’asseoir à côté de Pasquinot. Silence. Puis, tout à coup, avec mélancolie :

Ah ? — bien !… Veux-tu rentrer ces plantes !À cette heure,
Chaque jour je sortais, furtif, de ma demeure…

Pasquinot, rêveur, baissant sa gazette.

Je filais de chez moi, subreptice et léger…
C’était très amusant !

Bergamin.

C’était très amusant !Le secret !

Pasquinot.

C’était très amusant ! Le secret !Le danger !

Bergamin.

Il fallait dépister Percinet ou Sylvette
Chaque fois qu’on venait tailler une bavette !