Page:Rostand - Pour la Grèce, 1897.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


V


Et lorsque le Poète en rêvant se demande
Pourquoi contre ce peuple une fureur si grande,
Il se dit qu’après tout ce siècle de Laideur
Vous hait, débris de grâce, et restes de splendeur.
C’est bien une Croisade ! Et ce qu’il faut qu’on tue
C’est l’Idéal, c’est la Blancheur, c’est la Statue !
Quel plaisir de lancer, pour la Vulgarité,
Un coup de pied dans le berceau de la Beauté !