Page:Rostand - Pour la Grèce, 1897.djvu/39

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Il faudra dans nos cœurs, à coups de boulet rouge,
Disperser les derniers azurs,
Et de peur qu’un laurier derrière encor ne bouge,
Crever nos fronts comme des murs ;
 
Pour en finir avec la blancheur importune
Et le beau qui vous fait affront,
Il faudra prendre enfin, d’assaut, une par une,
Nos âmes, — qui résisteront !