Page:Rouquette - Meschacébéennes, 1839.djvu/63

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Oui, fier, il vous dira, d’un accent imprévu,
Tout ce qu’il ressentait et tout ce qu’il a vu.
Laissez, laissez ; je veux réaliser mon rêve :
Un invisible bras m’emporte et me soulève ;
Il faut pour alléger le poids de mes ennuis
La zone italienne aux amoureuses nuits !..
Adieu tout ce qu’on aime et tout ce qu’on regrette !
Est-ce ma faute, à moi, si l’instinct m’inquiète,
Si Lutèce toujours m’apprête un repentir ?
A peine débarqué, si je veux repartir ?
Est-ce ma faute, dis, homme insensible et sage,
Réponds, si je ne suis qu’un oiseau de passage,
A mon aile s’il faut, à chaque nouvel an,
Un nouveau point du globe où tende son élan !…





Juin 1837.