Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/90

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cette tête cette parure étrange que votre sœur y u fait ajouter....

Valere.

Ah ! que vois-je ?

Marton.

La chose n’est-elle pas claire ? vous voyez le portrait, & voilà l’original.

Valere.

O ciel ! & je ne meurs pas de honte !

Marton.

Eh, Monsieur, vous êtes peut-être le seul de votre ordre qui la connoissiez.

Angelique.

Ingrat ! avois-je tort de vous dire que j’aimois l’original de ce portrait ?

Valere.

Et moi je ne veux plus l’aimer que par qu’il vous adore.

Angelique.

Vous voulez bien que pour affermir notre réconciliation je vous présente Léandre mon frere.

Leandre.

Souffrez, Monsieur....

Valere.

Dieux ! quel comble de félicité ! Quoi ! même quand j’’etois ingrat, Angelique n’etoit pas infidèle ?