teur et ami, me rappelant ces paroles terribles de l’Écriture, qu’il m’avait apprises à méditer : — Memento homo, quia pulvis es et in pulverem reverteris.
« Le soleil était descendu sous l’horizon et la nuit répandait ses ombres sur la terre, quand je me décidai à quitter cette chère dépouille pour rentrer au château.
« En passant près d’une charmille où nous allions causer souvent le soir, le marquis et moi, située à l’entrée du parc par lequel j’étais entré, j’entendis la conversation suivante tenue entre trois personnages dont les voix m’étaient totalement inconnues.
— Va-t-il en faire une figure, disait l’une, quand il apprendra qu’il n’est rien ici.
— Ce sera très-amusant, en vérité ! répondirent à l’unisson deux autres voix.
— Et tous ces hobereaux sans sou ni maille, qui s’empressent autour de ce petit aventurier…
— Nous aurons notre tour, mon cousin, et tout à l’heure encore.
— Ainsi, mon cousin, vous êtes décidé à ouvrir le feu incontinent ?
— Comme vous dites, mon cousin, un feu à mitraille.
— À propos, mon cousin, comment le trouvez-vous le jouvenceau en question ?
— Eh ! eh ! fit une voix.
— Euh ! euh ! articula la seconde.