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personnellement propre, et non ce qui nous est étranger que nous devons nous appliquer à connaître ; il faut nous instruire de nos défauts pour les réformer et des dons que la nature a mis en nous pour en régler l’usage, l’objet et la fin.

XXXIII.

Pour peu qu’on veuille de bonne foi s’examiner soi-même, on s’aperçoit aisément du peu que l’on vaut, et l’on n’est pas tenté d’être fier et orgueilleux. On ne s’estime pas au-delà de ce qui convient, et on purifie son esprit et son cœur du dangereux poison de la vanité et de la hauteur.

XXXIV.

Avez-vous jamais fait attention à la