Page:Rousseau - Pensées d’un esprit droit, 1826.djvu/75

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Notes manuscrites.

et pourvu que je ne fasse rien, j’aime encore mieux rêver éveillé qu’en songe.

7.

Je n’aime pas la compagnie, où l’on ne fait rien ; et j’aime la solitude pour ne rien faire. N’est-ce pas une contradiction ? S’il y en a, elle est du fait de la nature, et non pas du mien : mais il y en a si peu, que c’est par là précisément que je suis toujours moi.