mesure que Duḥçâsana la déshabillait[1], protégeant de la sorte la pudeur de la jeune femme.
Bhîma rapportait, un jour, ce mot du sage Devala, le fils de Krçâçva[2] :
« Il y a trois lumières : la progéniture, l’œuvre, la science : de là l’origine des êtres »[3].
La glose interprète, à sa façon, cette sentence. « Les deux mondes peuvent être obtenus par l’hommage de l’œuvre ; ce monde-ci l’est par la progéniture. Ainsi le veut la Çruti[4]. Le monde que l’on obtient par la naissance d’un fils et non autrement, c’est le Pitvloka[5] ; celui qui procure la science, c’est le Devaloka »[6].
Dhṛtarâṣṭra disait à Yudhiṣṭhira dont il vantait les qualités et les vertus : « Où est l’intelligence, là est la tolérance »[7].
La tolérance, ou mieux le calme, la paix de l’âme, c’est, suivant la glose, le fruit de l’intelligence, de la sagesse. C’est une vertu que l’on acquiert à l’aide d’une autre vertu » Cette placidité d’esprit, ce calme imperturbable qui permet au sage d’affronter sans faiblesse les plus grands périls, les Hindous le préconisent d’une façon toute spéciale ; c’est leur vertu favorite. Leur naturel indolent, résultat, peut-être, du climat énervant de leur pays, la leur rend plus facile.
Voilà ce que nous apprend le Sabhâ-P. des bonnes œuvres, en général ; mais de toutes la plus excellente, c’est le sacrifice dont nous allons nous occuper maintenant.