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XVIII

LES VISITES DE DIEU AUX SAUVAGES


Peau d’Hermine et La Sauterelle. — La petite vérole chez les sauvages. — La prière d’un Sorcier. — Une guérison merveilleuse. — Les visites de Dieu.


Je crois avoir dit que nous ramenons avec nous deux chefs Cris, dont l’un se nomme Osikkusiweyan, (Peau d’Hermine), et qui est un des plus beaux types sauvages que l’on puisse voir. Il va représenter sa tribu et tous les Sauvages chrétiens des Territoires au grand congrès eucharistique, qui doit être tenu dans quelques jours au bord du fleuve Fraser par les Indiens catholiques de la Colombie.

Il est le gendre du grand sorcier Papabkinès, (La Sauterelle) que nous avons vu à Hobbéma.

Sa femme a échappé à l’épidémie de la petite vérole en 1870, dans des circonstances que les missionnaires ont jugé prodigieuses, et le récit que le Père Lacombe m’en a fait trouve ici sa place.