Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/9

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occupent. Un député national (je croîs que c’est celui de Charlevoix) m’écrit : je confesse volontiers que je ne suis pas un Adonis; mais quand je m’anime à parler, je ne suis point laid, et ma voix n’est pas du tout désagréable. Messieurs, je reconnais vos mérites et je suis bien fâché que tant do gens les ignorent. Mais je vous avertis que je ne pourrai pas vous satisfaire tous. . \ Je he veux pas faire comme ce flagor¬ neur de Placide1 Lépinë, qui promettait leurs silhouettes à cinquante personnes, sans excepter Buies, et qui ne voulait que se silhouetter lui même. Non, non, pais dé blague, s’il vous plaît, messieurs les littérateurs. :ypus. m'êtes*-pas .'«à. nombreux, ntèiülüst^ que:vous (ntwfez# Tous n’êtes pas trente, ni vingt,* Yd *àiX*;’ ét qui veut un portrait n’est peut être pas digne d’un simple pastel. La vérité avant tout ; nuda veritas, disait Lépine qui a tant menti à son épigraphe, et que je ne veux pas imiter.•• **\t*\tw D’âilleurs, je vous peins gratis ; vous n’avee pas le droit d’être exigeant. Si vous vou les absolument un portrait flat té, allez à Y Evénement et emportes une bonne bourse ; moyennant finances, vous ferez faire là tout ce que vous voudrez