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pieds antérieurs, soit d’un côté à l’autre, soit de l’avant à l’arrière ; la largeur de la couronne des pieds postérieurs, d’un côté à l’autre seulement ; la largeur des boulets postérieurs ; la largeur du genou vu de face ; l’épaisseur des jarrets.

Un quart de ce même tiers de longueur de la tête donne l’épaisseur du canon de l’avant-main.

La hauteur du coude au plis du genou, est la même que la hauteur de ce même plis, jusqu’à terre ; la hauteur de la rotule au plis du jarret ; la hauteur du plis du jarret, jusqu’à la couronne.

L’intervalle des yeux du grand angle à l’autre, égale la largeur de la jambe de derrière, vue latéralement de la coupure de la fesse, à la partie inférieure de la tubérosité du tibia.

Une moitié de cette même mesure donne la largeur du canon postérieur, vu latéralement ; la largeur du boulet de l’avant-main, vu latéralement de son sommet à la naissance de l’ergot ; enfin, la différence de la hauteur de la croupe, respectivement au sommet du garrot.


Section V.

Explication des proportions géométrales du Cheval, vu dans ses trois principaux aspects.


La Planche 7, ci-jointe, présente en trois figures tracées selon les loix du dessin géométral, les principaux contours d’un beau cheval, vu de face dans la première, vu latéralement dans la seconde, & vu postérieurement dans la troisième.

Ces figures sont traversées en divers sens, & circonscrites par une multitude de lignes droites. Parmi celles-ci, il en est qui, par leur longueur relative, & par leur origine, expriment les mesures qu’il faut appliquer aux parties, pour en comparer les dimensions au tout qu’elles forment, & démontrent les lieux & le sens qu’on doit observer, en les appliquant à celles d’un cheval, qu’on prétend comparer au modèle. Il en est d’autres qu’il faut considérer comme autant de plans vus de profil, lesquels couperoient ces mêmes parties, ou les toucheroient seulement en leurs points les plus saillans. Or, toutes les lignes qui expriment des mesures, sont cotées d’une lettre placée à peu près dans leur milieu, la même lettre désignant partout la même ligne de cette espèce, par conséquent, la même mesure : & toutes celles qui ne sont cotées d’aucune lettre qui leur soit propre, représentent les plans dont nous venons de parler.

La ligne qui termine inférieurement la planche, représente un sol plane, & parfaitement de niveau, sur lequel le cheval est figuré non-seulement arrêté, mais fixé dans une position régulière.

La première horizontale qui se présente en remontant de la ligne du sol, & qui, comme elle, traverse toute la planche, est un plan qu’on suppose parfaitement de niveau comme le premier, touchant au sommet du garrot, & coupant les parties supérieures des figures.

La troisième horizontale, qui règne au-dessus de celles dont nous venons de parler, est encore un plan parallèle aux deux premiers, lequel toucheroit au sommet du toupet.

Quant aux lignes verticales, celle