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CV. SUR LE PATRIARCHE AMOS.

μοι οὗ ἔϰτισας μείζονας, οὐ μὴ συγχωρηθῇ ἡ ἁμαρτία, ἀλλὰ δίϰην ποιήσω μετὰ σοῦ ἐν τῇ φοϐερᾷ ἡμέρᾳ τῆς ϰρίσεως. Παρελθόντος δὲ τοῦ ἀρχιεπισϰόπου τὸν ἀνθρώπινον βίον, ϰαὶ ἤδη τοῦ πράγματος προγνωσθέντος, οἱ τότε πατέρες ἔϰριναν τοῦ ἐξαλειφθῆναι τὸ αὐτοῦ ὄνομα ἐϰ τῶν διπτύχων τῆς ἁγίας Χριστοῦ τοῦ θεοῦ ἡμῶν Ἀναστάσεως, ὁ ϰαὶ ἐποίησαν[1].


  1. Nous avons déjà édité ce récit pour commenter le chapitre lxxix, mais il reste encore plusieurs points obscurs. Il est probable, mais pas certain, que le syriaque mentionne deux églises distinctes, supra, p. 135. S’il en mentionne deux, vers l’an 451, dont l’une de saint Jean-Baptiste, il reste à expliquer pourquoi le patriarche Amos plus tard en aurait encore construit une dans les mêmes parages. Enfin rien ne nous permet de les localiser, car les mots « au levant » disent seulement que l’église saint Jean était à l’est de l’église Saint-Étienne : ces deux mots n’ont aucun rapport avec l’est de la ville où certains grecs avaient enterré un marbre, provenant de Bersabée et portant le nom de saint Étienne, pour faire croire à l’existence d’une ancienne église, cf. Revue de l’Orient Chrétien, t. XII (1907). p. 416-418. Puisque l’église d’Eudocie, bâtie sur l’emplacement de la lapidation de saint Étienne au nord de la ville, existait déjà vers 438, ibid., t. XIII (1908), p. 9-18, il n’est pas impossible qu’elle soit visée dans les chapitres lxxix et cv.