Page:Rufus - Patrologia orientalis, tome 8, fascicule 1, n°36 - Plérophories.djvu/206

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
202
[602]
VI. — TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.

1139-12. Verbe incarné n’était pas deux, un autre et un autre, il n’a qu’une nature 11911-15

Néapolis. moines tués à Néapolis au deuxième retour de Juvénal avec le comte Dorothée (après juillet 453) 246
Nestorianisme. Nestorius dit « Tu ne seras pas glorifiée, Marie, comme si tu avais enfanté Dieu !… » 12. (Nestorius entendait que la Vierge n’a pas enfanté la nature divine, mais la personne Dieu et homme.) Nestorius aurait dit « le Christ n’est pas Dieu et Marie n’a pas enfanté Dieu » 70. Les « hérétiques des deux natures » (p. 82) sont assimilés à Nestorius. 81-82. Ceux qui « adhèrent aux deux natures » ne sont pas orthodoxes 877-9. Ce qu’on reproche à Théodore de Mopsueste 979, c’est d’être diphysite, l’imputation suivante 9711-12 sur l’exégèse, n’est pas claire. – Les évêques diphysites sont opposés aux moines orthodoxes 986-7. Un jacobite est perplexe « au sujet du dogme des deux natures » 1139. Jean l’évangéliste lui dit que celui qu’il a touché sur la terre était « le Verbe de vie » 11315. Le premier concile « a déposé Nestorius et a réprouvé le dogme des deux natures » 1186. Un saint réfute, devant Marcien, le dogme des deux natures 1196. Un Comte « appartenait au parti des nestoriens, car il avait le malheur d’être imbu du dogme des deux natures » 1202-4. Vierge « mère de Dieu et mère du Christ » 1205. Cet ulcère désignait « la pourriture des partisans des deux natures » 12515. Agathoclée « s’éloigne de la communion des partisans des deux natures et reste ainsi une orthodoxe véritable » 14011-12. Calandion évêque d’Antioche a appelé « le Christ un homme Théophore et un homme pris par Dieu et la Sainte Vierge la mère du Christ » et il a affirmé « dans le Christ, la confusion, le mélange et la dualité » 14616 à 1472. Certaines locutions des Pères ne veulent pas dire « qu’il y a deux Fils, ou deux personnes, ou deux Christs, ou deux natures » ; on ne peut plus employer ces locutions des Pères à cause des hérétiques 1471 à 1479, Les saints Pères n’admettent pas qu’on affirme deux natures après l’union, ni qu’on dise « le corps du Christ » mais « le corps du Dieu Verbe » 1479-13. Sous Martyrius on en vint à dire, en donnant la communion. « le corps du juste » 1482. La lettre de Léon est « le trésor de toute impiété et de tout blasphème » 15114. « Le concile de Chalcédoine avec sa foi perverse et ses décrets nouveaux est le signe impur de la fin, l’anathème, le précurseur de l’Antéchrist » 15415. « Fin des Plérophories… au sujet de l’hérésie des deux natures et de la prévarication qui eut lieu à Chalcédoine » 1566-8. (En somme la théologie simpliste du ve siècle roulait autour des mots « deux » et « un » : à ceux qui disaient « deux » on reprochait de dire deux « personnes » et de faire du Christ un simple homme favorisé d’une grâce spéciale ou inspiré par la divinité ; à ceux qui disaient « un » on reprochait de changer Dieu en homme ou de changer l’homme en Dieu, ou de soumettre la divinité, comme les dieux des païens, à la naissance et à la mort. Cependant ceux qui disaient « deux » (deux natures) affirmaient dire aussi « un » (une personne) et ceux qui disaient « un » une nature) affirmaient rejeter le mélange et la confusion parce qu’ils ajoutaient le mot « incarnée ». De rares individualités, condamnées par tous, unissaient les natures au point de supprimer l’une au profit de l’autre ou, au contraire, les séparaient, au point d’en faire deux personnes, mais les jacobites et les nestoriens condamnaient toujours ces deux excès).
Nestoriens. Disent, comme les Juifs, que celui qui a été crucifié était un homme pur et simple. 30. — Assimilés à Simon le magicien et aux juifs 425. — Sont les « hérétiques des deux natures » 82 ; 1567
Nestorius. Des récits analogues aux Plérophories ont été dirigés contre lui en 431, 7 ; il avait une voix féminine et claire, 121, 63. Blasphème, est possédé par un démon (le 9 mars 420 ou 430) 12. A été chassé par Pulchérie 14. — 688. Sa mort est racontée à Pierre l’Ibère par un κομητιανός, 76. Son enterrement à la mode égyptienne 76. — Est repris à l’église par Basile 79. Déposé et exilé 81. Repris par Basile et Éliana 81-82 ; son exil, sa captivité, sa mort. 82 ; récit de sa mort, d’après Timothée Æluge 83-85 ; élève de Théodore de Mopsueste 9710, reçoit en exil des dons et présents de Léontius d’Ascalon 10610 ; Paul d’Antarados en avait fait autant, 106, n. 3. — 1146. Est « le champion des deux natures » 11416 11616. Son histoire d’après Denys bar Salibi 162 à 163. Nicée, concile des trois cent dix-huit 5914 1172, 1184
Noé 966
Nonnus évêque de Qennesrin 1449-14 14514 14611 : est sacré par Pierre le Foulon de 476 à 478. 1453 et n. 2. Était encore évêque sous Calendion de 482 à 485. 14613-15
O
Oasis lieu d’exil de Nestorius 828, 845
Offices et prières de nuit à l’église du Golgotha 15. Veille de nuit à cette église 923-15-16. Offices du jour de Pâques 133 ; des samedis et veilles de fête 1357-9 ; à l’église de l’Ascension 13610. Offices à Béthel 738 1606 ; à saint Mennas la première semaine du Carême 17514, à 17519. Silvain est hostile au chant, aux antiennes et aux tropaires 179 à 180 ; Pambo voit aussi, dans les canons, les tropaires et les cantiques, une invasion du paganisme 18040-41. Un moine passe 16 jours à Alexandrie dormant la nuit dans le narthex de l’église saint Marc 18037
Oliviers (mont des) 1369
Ourbicia diaconesse 94, 1054-15
Oxyrynchos en Thébaïde. Pierre l’Ibère y apprend, par révélation, la mort de Pélage (avant 457) 1713