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L’ENFANCE DU PÊCHEUR

assez de ce jeu, il fait un effort, et sort du trou où il est remplacé par un autre[1].

Au jeu d’enterrement se rattachent les carrés en forme de tombe, où l’on enterre parfois des mouches ou des crabes. Sur le haut de la tombe, on dispose en croix des coques, et on entoure aussi le carré de coquilles, à limitation de ce qui a lieu dans les cimetières de la côte.

Voici comment se pratique le jeu de chercher le bâton. On prend un morceau de bois long : de deux ou trois centimètres ; ceux qui sont les maîtres du jeu le piquent dans le sable, et ont le droit de frapper trois coups pour renfoncer ; celui que le sort a désigné pour être le patient souffle trois fois dessus ; s’il ne le découvre pas. il faut qu’il tâte le sable avec le nez jusqu’à ce qu’il ait senti le bâton. Alors il le ramasse avec les dents, non sans manger, comme bien on pense, un peu de sable.

  1. Journal of Anthropological Institute, t. XII. p. 388.