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XIII

AIGRES ADIEUX DES DEUX AMIES


Mme de Saint-Aimar fut surprise du prompt retour de Mlle Primerose, qui en général prolongeait ses visites jusqu’à l’heure du dîner quand elle allait à Plaisance.

Madame de Saint-Aimar.

Comment ! déjà de retour, Cunégonde, je ne t’espérais pas de sitôt.

Mademoiselle Primerose.

Je ne resterai pas longtemps ; M. Dormère m’attend.

Madame de Saint-Aimar.

Est-ce que tu ne viens pas de chez lui ?

Mademoiselle Primerose.

Certainement, puisque voici sa nièce que j’amène. Mais je viens chercher ma malle et ma femme de chambre.

Madame de Saint-Aimar, étonnée.

Pourquoi cela ? Pour aller où ?