Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/320

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La femme Diloy pleurait à chaudes larmes ; elle ne put dire une parole.

Gertrude

Quand vous voudrez témoigner votre reconnaissance à ma tante, à mon oncle et à Félicie, mon bon Diloy, faites-le au pied de ce crucifix et de cette statuette de la Sainte Vierge. C’est notre présent particulier, à Félicie et à moi ; vous prierez ici pour nous, et vous y ferez prier vos enfants. »

La femme Diloy se jeta à genoux devant le crucifix et sanglota tout en remerciant Dieu de son bonheur.

Félicie et Gertrude se retirèrent ; Gertrude avait compris que les Diloy préféraient rester seuls au milieu de cette émotion si vive ; elles appelèrent les enfants et eurent de la peine à leur faire quitter les quatre petits Diloy.