Page:Ségur - Diloy le chemineau, Hachette, 1895.djvu/330

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petites demoiselles nous attendaient ici dans la salle. Les gentilles petites demoiselles ! Mam’selle Félicie a été bien aimable. Voyez, monsieur le comte, ce beau crucifix et cette jolie Vierge ; ce sont elles deux qui m’ont fait ces jolis cadeaux. Je les garderai bien précieusement toute ma vie durant, bien sûr.

« Quand j’aurai mangé un morceau, monsieur le comte, je ferai ma tournée dans le jardin pour voir au plus pressé.

Le général

Tu feras bien, car le vieux Marcotte ne faisait plus grand-chose ; le jardin a été bien négligé, et il y a beaucoup à faire. Le garçon jardinier est un bon travailleur, mais il n’entend rien aux ensemencements, aux arbres fruitiers et aux fleurs. »