Aller au contenu

Page:Ségur - La soeur de Gribouille, Hachette, 1886.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



XIII

la cage


Gribouille, resté seul, retombe sur sa chaise.

Caroline, avertie par Émilie, entre avec précaution, voit Gribouille, immobile, s’approche sans bruit, veut lui prendre la main. Gribouille saute de dessus sa chaise, Caroline pousse un cri.

gribouille.

Eh bien, quoi ? Penses-tu que je sois en colère contre toi ? Me prends-tu pour un mauvais cœur, un ingrat ? viens-tu me gronder comme ils font tous ?

caroline, avec affection.

Non, pauvre frère ; non… Tu sais bien que je t’aime. Si je te gronde quelquefois, c’est pour ton bien…

gribouille, avec désespoir.

Mon bien, mon bien ! Je me passerais volontiers