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III


l’anglais et alcide


Peu de jours après, Julien était aux champs, faisant paître ses dindes, lorsqu’un homme qu’il ne connaissait pas s’approcha du troupeau et le regarda attentivement. Il s’approcha de Julien.

l’homme.

Eh ! pétite ! C’était à toi ces grosses hanimals ?

— Non, M’sieur », répondit Julien, surpris de l’accent de l’étranger.

l’homme.

Pétite, jé voulais acheter ces grosses hanimals ; j’aimais beaucoup les turkeys. »

Julien ne répondit pas : il ne comprenait pas ce que voulait cet homme qui parlait si mal le français.