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XXV


visite agréable


Huit ou dix jours après cet événement, le colonel, seul dans sa chambre, lisait attentivement les interrogatoires des accusés et toutes les pièces du procès. Il vit avec surprise qu’Alcide accusait Frédéric de deux vols graves commis au préjudice de M. Georgey et d’un pauvre orphelin reçu par charité chez Bonard père. Il lut avec un chagrin réel le demi-aveu de Frédéric, qui en rejetait la faute sur Alcide. Il ne pouvait comprendre que ces vols n’eussent pas été poursuivis par les tribunaux ; il comprenait bien moins encore qu’un garçon capable de deux actions aussi lâches que criminelles fût devenu ce qu’était Frédéric depuis son entrée au régiment, l’exemple de tous ses camarades.