Page:Ségur - Les Bons Enfants, édition 1893.djvu/223

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Sophie.
— Tiens, ils dorment ! C’était pourtant bien amusant, n’est-ce pas, Camille ?
Camille.
— Non, pas très amusant, pour dire la vérité.

Sophie.

— C’est singulier ! je croyais que cela vous amuserait beaucoup. Je vais les éveiller ; ils dorment comme des marmottes.

Camille.

— Je crois plutôt qu’ils font semblant.

Sophie.

— Ah ! ils font semblant ! Voilà pour les réveiller. »