Page:Ségur - Les Bons Enfants, édition 1893.djvu/40

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Sophie.

Les images les amuseront beaucoup ; il n’y en a jamais trop.

Marguerite.

Mais si ! il y en a trop quand c’est trop.

Sophie.

Cela est parfaitement vrai, mais je dis qu’il n’y en a pas trop.

Marguerite.

Tu vois bien qu’il n’y a de place pour rien mettre.

Sophie.

Que veux-tu mettre de plus ?

Marguerite.

Des livres, des couleurs, des dominos, des jonchets, des cartes, des ballons, des volants, des raquettes, des…

Sophie, d’un air moqueur.

Des provisions, des affaires de toilette, des lits, des…

Marguerite.

Du tout, mademoiselle ; moi, je dis des choses raisonnables et vous, vous dites des bêtises.

Camille.

Au lieu de vous disputer, aidez-nous à tout ranger ; j’entends mes cousins qui montent. »

En effet, Pierre, Henri, Jacques et Louis entrèrent en courant ; ils embrassèrent leurs cousines après avoir dit bonjour à leur tante et à leur oncle.

Jacques.

Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi arrangez-vous tout cela ?