Page:Ségur - Mémoires d’un âne.djvu/263

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’ils n’allassent encore se plaindre à ma maîtresse, et je sentais vaguement que, fatiguée de mes tours, ma maîtresse pourrait bien me chasser de chez elle. Pendant que je délibérais, la femme de chambre fit remarquer au cocher mes yeux méchants.



Le cocher hocha la tête, se leva, entra dans la cuisine, en ressortit comme pour aller à l’écurie, et, en passant devant moi, me lança au cou un nœud coulant ; je tirai en arrière pour le briser, et il tira en avant pour me faire avancer ; nous tirions