triste et doux ; la tristesse avait disparu : la douceur seule y restait et embellissait sa physionomie.
« Comme Léontine est jolie ce soir ! dit M. Tocambel à sa vieille amie.
Parce que le bonheur maternel est sans mélange d’inquiétude. Et voyez aussi Giselle : elle est charmante, jolie et charmante !
C’est vous, fée bienfaisante, qui avez amené ce changement.
Pourvu que le mauvais génie ne vienne pas nous gâter tout cela !
Cela se pourrait bien. Il est terrible de faiblesse ; il arrête tous les bons mouvements de Léontine. Quelle idée habile et charmante vous avez eue ! Tout en riant, vous leur avez fait le plus beau sermon qu’ils pourront jamais entendre prêcher dans le cours de leur vie.
Taisez-vous, flatteur ! Gare au gazon !
C’est bon, c’est bon, baronne ! J’en ai de rechange. »