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V

les bouquets


Le lendemain de cette journée si agitée, Georges s’éveilla de bonne heure.

« Ma bonne, dit Georges, allez vite éveiller mes tantes Blanche et Laurence, pour porter nos bouquets à maman.

la bonne.

Pas encore, mon petit Georges ; il est trop tôt ; vos tantes dorment encore et votre maman aussi.

georges.

Je voudrais bien me lever, ma bonne, pour être habillé.

la bonne.

Tout à l’heure, mon ami ; je prépare tout et je vais aller chercher de l’eau chaude. »