Page:Ségur - Quel amour d’enfant.djvu/62

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isabelle.

Elle est bien propre à présent ; voyez, ma tante Elle était très sale. Mon mouchoir, mes mains, tout est bleu.

laurence.

Quelle bêtise tu fais, Isabelle ! Ta jolie robe blanche est pleine de taches bleues.

isabelle.

Ça ne fait rien, ça ne fait rien.

noémi.

Comment, ça ne fait rien ! Tu vas aller bien vite mettre une autre robe et te savonner les mains. Quant à toi, Georges, tu vas aller te changer de tout, car tu es trempé de partout. Voilà ce que c’est que de se croire si fort !

laurence.

Et de ne pas croire ta maman. »

Georges et Isabelle se retirèrent sans répondre et furent très mal reçus par leur bonne, qui leur avait mis leurs plus beaux habits pour la fête de leur maman.

Quand ils furent lavés et rhabillés, leur tante Laurence vint les chercher pour déjeuner avec leur mère.

laurence.

À cause de la fête de votre maman, nous allons